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MFD-R2_1F-082
EGZAMIN MATURALNY
Z JĘZYKA FRANCUSKIEGO
DLA ABSOLWENTÓW KLAS DWUJĘZYCZNYCH
CZĘŚĆ II
Czas pracy 150 minut
CZĘŚĆ II
MAJ
ROK 2008
Instrukcja dla zdającego
1. Sprawdź, czy arkusz egzaminacyjny zawiera 10 stron.
Ewentualny brak zgłoś przewodniczącemu zespołu
nadzorującego egzamin.
2. Pisz czytelnie. Używaj długopisu/pióra tylko z czarnym
tuszem/atramentem.
3. Nie używaj korektora, a błędne zapisy wyraźnie przekreśl.
4. Pamiętaj, że zapisy w brudnopisie nie podlegają ocenie.
5. Na karcie odpowiedzi wpisz swoją datę urodzenia i PESEL. Nie
wpisuj żadnych znaków w części przeznaczonej dla
egzaminatora.
Za rozwiązanie
wszystkich zadań
można otrzymać
łącznie
60 punktów
Życzymy powodzenia!
Wypełnia zdający przed
rozpoczęciem pracy
KOD
ZDAJĄCEGO
PESEL ZDAJĄCEGO
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Egzamin maturalny z języka francuskiego dla absolwentów klas dwujęzycznych
Część II
COMPREHENSION ECRITE ET ANALYSE DU TEXTE
Exercice 4. (30 points)
Lisez attentivement le texte ci-dessous et répondez, par des phrases complètes , en vous
exprimant avec vos propres mots , aux questions qui le suivent.
Attention : la correction de la langue sera prise en compte.
1
[... ] Plus le bruit remplit l’esprit, plus il le vide. Il procure une impression festive qui rassure.
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Ainsi des grandes surfaces, où les clients courent les rayons dans une purée de musique
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hachée de pubs. Dehors, sirènes de pompiers, d’ambulances, de cortèges officiels ; survols
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d’hélicoptères ; klaxons, radios-cassettes en transes dans les voitures (le power est en général
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directement couplé à la clé de contact). Animation des centres-villes, fanfares. L’été, pas une
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promenade sans CD à fond ; les plages, les campings, même sanction. On vit à tue-tête. [... ]
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On traite le vacarme comme une pollution légère, beaucoup moins grave que le plomb
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ou l’ozone, un désagrément réel, mais inévitable. Pourtant l’affaire n’est pas si simple.
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D’abord, parce qu’il ne s’agit là que des déchets de la vie courante. Il faudrait commencer par
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les autoroutes sans parapets dans les banlieues denses, les habitations le long des voies
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ferrées, les riverains du périphérique, les concentrations urbaines près des aéroports. Enfers
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multiples et quotidiens, sur lesquels on fait à peu près l’impasse.
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Car c’est un fait : pour contrer le fêtard qui, depuis des mois, vous pourrit les nuits, ou
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les amplis de la fête foraine qui s’éternise à l’orée du parc, vous ne pouvez compter quasiment
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sur aucun recours, à moins de créer une association (ou de déménager). Sans la moindre
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garantie de succès. S’il est vrai que les lois existent pour être bafouées, elles jouissent dans ce
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domaine d’un terreau formidable. Contre le raffut, rien à faire ou presque : on lutte à mains
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nues.
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Or, des solutions existent. Pour celles qui manquent, on peut les trouver. Les pouvoirs
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publics s’y emploient dans le domaine des gaz (effet de serre, fumées de toutes sortes), qui
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touchent à l’air, aux poumons, bref au principe vital. Dans le cas des ondes sonores, si
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l’urgence est moindre, elle n’en perd pas sa gravité. Seule la volonté manque. À preuve : du
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nouveau magot fiscal, affecté en partie à la relance du bâtiment, pas un centime n’est prévu
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pour les travaux d’isolation phonique à engager sans délais sur les infrastructures ferroviaires
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et autoroutières. À défaut, qu’est-ce qui empêche de mener des campagnes auprès du public,
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en commençant par ménager dans les trains des zones pour les accros du portable, et des
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salles dans les restaurants ? On discrimine pour le tabac, rien ne s’y oppose pour le tapage.
 
Egzamin maturalny z języka francuskiego dla absolwentów klas dwujęzycznych
Część II
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Le problème ne se limite pas au confort de chacun, il tient aux règles de la liberté
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même. Le bruit excessif m’arrache mon intimité, commande le cours de mes pensées, pèse sur
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mon loisir. Il me prive de moi-même. Je ne suis plus qu’un pion dans cette nuisance qui
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m’interdit de lire, de rêver, de vivre à mon gré.
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Le bruit de la société de communication est un bruit mécanique. Quand l’acariâtre
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Boileau se plaint, dans la Satire VI, des embarras de Paris, il s’emporte contre
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les miaulements et les cris des chats, le ramage des coqs, le marteau des serruriers,
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les maçons, les charrettes, enfin contre les cloches qui, « se mêlant au bruit de la grêle et des
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vents / Pour honorer les morts font mourir les vivants ».
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Mais le bruit a changé : ce qu’il a d’odieux aujourd’hui provient moins du travail et surtout de
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la nature que de cette manifestation permanente, omniprésente, inepte et superflue des objets.
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C’est leur usage exorbitant qui révolte. De même que le tintamarre des compresseurs
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pneumatiques me nie dans mon droit au silence, de même l’individualiste qui téléphone dans
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le bus ou qui m’inflige la logorrhée 1 de sa télé efface la frontière entre son univers et celui des
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autres : tantôt il détruit le lieu public, qu’il confond avec le sien, tantôt il envahit mon espace
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privé, qu’il rend public. Son aliénation me contamine. Soumis à la tyrannie sonore, je
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disparais en tant que citoyen : je deviens chair à décibels, comme on parlait jadis de chair à
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canon.
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Le problème n’est pas seulement personnel, mais politique. Remplissage permanent
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des ouïes, intense bourrage de crânes par le marketing, on retrouve la même négation des
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intériorités singulières. La civilisation du bruit relève d’un type de société technicienne où le
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culte des objets tend à amputer la subjectivité des individus. De là découlent l’uniformisation
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des comportements, le goût des divertissements faciles, l’attrait pour le bref, le brillant des
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surfaces, le toc, pour le pragmatisme 2 au lieu de la pensée. Une telle société ignore le quant-à-
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soi 3 des êtres. Mieux : elle trouve un intérêt majeur dans ce mépris. La sollicitation
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continuelle de l’oreille distrait les consommateurs de leurs méditations.
Jean-Michel Delacomptée, Le Monde du 3.09.1999
1 flot de paroles ;
2 ici : sens pratique ;
3 réserve.
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Część II
4.1. Sur quel procédé repose le paradoxe apparent de la 1 ère phrase du texte ? Justifiez en
citant le texte . (2 points)
Il repose sur l’opposition (1 point) : remplit/vide. (1 point)
4.2. Dans le 1 er paragraphe, citez trois noms qui désignent un bruit fort . (3 points)
Klaxons, sirènes, fanfares.
4.3. Quel est le rôle dans l’argumentation de la phrase : « On traite le vacarme… mais
inévitable », ligne 7 ? (1 point)
C’est la thèse réfutée.
4 . 4. Reformulez l’idée contenue dans la phrase suivante : « On traite le vacarme… mais
inévitable », ligne 7 ? (2 points + 1 point langue)
On prétend que le bruit n’est pas très nuisible à la santé (1 point) mais on ne
peut pas l’éviter. (1 point) + 1 point pour la langue
4.5. Quelle est la valeur logique du connecteur « pourtant » à la ligne 8 ? (1 point)
L’opposition .
4.6. Reformulez l’idée qui suit le connecteur « pourtant » de la ligne 9. (3 points + 1 point
langue)
L’excès de bruit / le bruit
- est un problème omniprésent (1 point)
- qui rend la vie quotidienne insupportable (1 point)
- et qui est souvent négligé. (1 point) + 1 point pour la langue
4.7. Quel est le rôle dans l’argumentation du passage : « Pourtant l’affaire… l’impasse. »,
lignes 8-12 ? (1 point)
C’est la thèse de l’auteur.
4.8 . Dans le troisième paragraphe, citez l’expression qui reprend l’idée des lignes 14-15 :
« vous ne pouvez compter quasiment sur aucun recours ». (1 point)
« on lutte à mains nues », l. 19
 
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Część II
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4.9. Quelles sont les deux solutions proposées dans le paragraphe 4 ? Reformulez votre
réponse. (2 points + 1 point langue)
- prévoir dans le budget des sommes pour l’insonorisation des zones
excessivement bruyantes (1 point)
-créer des zones libres de portables dans des lieux publics (1 point) + 1 point
pour la langue .
-
4.10. Dans le cinquième paragraphe, citez trois effets du bruit sur la liberté personnelle.
(3 points)
« Le bruit excessif
- m’arrache mon intimité, (1 point)
- commande le cours de mes pensées, (1 point)
- pèse sur mon loisir. » (1 point)
Remarque : on acceptera
« - m’interdit de lire, (1 point)
- de rêver, (1 point)
- de vivre à mon gré. » (1 point)
4.11. En quoi, selon l’auteur, la nature du bruit a-t-elle changé ? (2 points + 1 point langue)
Avant, il provenait surtout de la nature et du travail (1 point), aujourd’hui, il est
dû surtout à l’utilisation excessive d’objets personnels. (1 point) + 1 point pour
la langue.
4.12. Quel est le connecteur logique qui structure le dernier paragraphe et quelle est sa
valeur ? (2 points)
« De là découlent » (1 point)
la conséquence (1 point)
4.13. Trouvez dans l’ensemble du texte trois synonymes du mot « bruit ». (3 points)
Réponses acceptées : tapage, vacarme, raffut, tintamarre.
 
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